Chaque cellule consomme de l’oxygène pour produire de l’énergie. Cette consommation génère des radicaux libres, qui sont des molécules instables et très réactives avec les molécules environnantes. Ils tentent de céder ou de gagner un électron et transmettent leurs propriétés à une autre molécule, d'où des réactions en chaîne. Les radicaux libres se forment au cours de différents processus biologiques : la respiration, le stress, une inflammation...
Les radicaux libres sont associés au stress oxydatif et au vieillissement. A ce jour plus de 100 troubles et maladies liés à l’âge ont été attribuées aux radicaux libres : rides de la peau, cataracte, emphysème, cancer, infarctus...
On notera que d’autres facteurs extérieurs à l’organisme contribuent à la formation des radicaux libres : la radiation, le tabac, les polluants, l’alcool.
Il existe ce qu'on appelle des piégeurs de radicaux libres (ou antioxydants).
Comme les radicaux libres jouent aussi un rôle physiologique, le corps dispose de radicaux libres endogènes.
Les antioxydants endogènes sont par exemple le glutathion (un tripeptide important), le coenzymeQ (l'ubiquinone) ou l'acide alpha-lipoïque (disulfure cyclique).
En cas de besoins accrus, on peut aussi apporter à l'organisme des antioxydants sous forme de compléments alimentaires : vitamines E et C et bêta-carotène notamment.
La phycocyanine est étudiée pour ses propriétés antioxydantes face aux radicaux libres.
Dès 1998, Romay les met en évidence et prouve qu’elles sont comparables à celles de piégeurs spécifiques des radicaux libres.
De par son champ d’action très large, la phycocyanine permet de lutter de manière plus efficace contre l’oxydation.
Rappelons que la phycocyanine possède une architecture proche de la bilirubine, ce puissant antioxydant produit dans les cellules de la rate, issu de la dégradation de l’hémoglobine.
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