Chaque jour, des études de médecine alternative nous révèlent des outils « surpuissants » pour vivre longtemps en très bonne santé. Et ils sont déjà à notre disposition… dans notre corps ! L’un d’eux s’appelle l’autophagie (qui signifie littéralement « se manger soi-même »). C’est un processus de nettoyage et de « recyclage » de la cellule dont le but est d’éviter l’accumulation de déchets. Car ce sont eux qui créent l’inflammation. C’est donc, ni plus ni moins, un système de régénération. Le processus d’autophagie permet de :
* Activer les mitochondries, qui sont d’une importance fondamentale pour notre santé à tous, car c’est elles qui alimentent vos cellules en énergie ; * Combattre les infections virales ; * Ordonner aux cellules malades de s’éliminer (l’apoptose) ; * Augmenter la résistance au stress ; * Diminuer l’inflammation (celle d'une arthrose douloureuse au genou, par exemple) ; * Stimuler le système immunitaire ; * Mais aussi diminuer le risque de cancer.
Comment ça marche concrètement ?
C'est une petite protéine nommée mTor qui permet d'activer ce processus de régénération : elle agit comme un bouton de déverrouillage dans des cas bien spécifiques : dans des conditions de stress comme la carence en nutriments ou lorsque le corps manque d’oxygène par exemple.
On comprend alors que l’autophagie est essentielle pour la bonne santé du corps et son équilibre (appelé l’homéostasie) et aussi la survie et l’immunité de la cellule elle-même.
A peine 30 ans de recherche, et plein de promesses
Les gènes de l’autophagie appelées ATG (Autophagy Related Genes), n’ont été découverts que dans les années 1990 dans la levure – ce champignon qui sert à faire le pain. On recense aujourd’hui plus de 30 gènes ATG. Et on les retrouve aussi bien dans la levure que dans les cellules des mammifères ! Ce processus de nettoyage peut être assuré soit par des protéines, soit par la cellule qui se dévore elle-même jusqu’à disparaître. Cette découverte n’a rien d’anodin. Elle est même tellement importante que le chercheur japonais Yoshinori Ohsumi a obtenu le prix Nobel de médecine en 2016 pour ses travaux sur l'autophagie !
L’autophagie vous a déjà sauvé la vie
L'un des points communs des maladies neuro-dégénératives (comme Alzheimer et Parkinson) est l’accumulation de protéines néfastes - mutées ou toxiques - à l’intérieur des cellules du cerveau. Cela veut dire que le processus « d’auto-dévoration » de la cellule, qui détruit les protéines néfastes et trop nombreuses, ne fonctionne plus ou très mal chez les cellules atteintes par le cancer, les neuropathies, les maladies cardiaques et les maladies auto-immunes. Les cellules cancéreuses, qui sont en fait des cellules rebelles, entrées en sécession avec le reste du corps, ont généralement « oublié » leur capacité autophagique. Actuellement, des études continuent de se pencher sur la déficience voire l’absence d’autophagie et les liens entre autophagie et cancer.
Comment nettoyer votre corps ?
Une première règle indispensable : évitez à tout prix les édulcorants et la nourriture frite. Ils inhibent le processus autophagique. Privilégiez le stress positif, que l’on appelle l’hormèse. C’est ce processus qui permet aux plantes qui poussent dans des milieux hostiles de développer des caractéristiques thérapeutiques. Notre corps fonctionne de la même façon, mais dans des cas bien particuliers : Lorsqu’on initie un jeûne de 24 heures ou un jeûne intermittent ; Sous une douche très froide, de 2 à 3 minutes ; Ou dans un sauna infrarouge, une méthode alternative au sauna traditionnel qui propose de nombreux avantages ; Quand on suit une diète cétogène.
Faites le plein de nutriments
Dans un second temps, il est impératif de vous exposer au soleil pour fabriquer de la vitamine D3 : le matin et en fin d’après-midi au moins 30 minutes, entre avril et septembre mais aussi tout le reste de l’année si vous vivez dans un pays plus ensoleillé que la France. Sinon, vous pouvez opter pour les compléments alimentaires.
Il vous faut au moins atteindre 50 nanogrammes de vitamine D par litre de sang pour être en bonne forme.
Il existe aussi d’autres compléments alimentaires qui peuvent vous aider à faire une bonne partie du travail :
*La berbérine (1,5 grammes par jour), un alcaloïde jaune et au goût amer, naturellement produit par certaines plantes comme l'épinevinette ou l'hydraste du Canada ;
*Le curcuma, puissant antioxydant intéressant pour son absorption et sa biodisponibilité supérieures à sa forme sèche ; *Le resvératrol présent dans le vin et le cacao par exemple.
Ces aliments qui favorisent l'autophagie
Quant aux aliments, je vous conseille :
*Le vinaigre de cidre (2 cuillerées à soupe chaque jour) ;
*Le café expresso ;
*Les champignons thérapeutiques : shiitaké, chaga, reishi ; Toute la famille du chou (brocoli, chou-fleur, de Bruxelles, kale), qui contiennent beaucoup de sulforaphane. Les graines germées en contiennent aussi.
Et maintenant, c’est à vos cellules de faire le travail !
Portez-vous bien,
Texte du Dr. Thierry Schmitz
Santé Cellulaire France
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